La trace est l’élément central de la police technique et scientifique ou de la criminalistique. La criminalistique désigne les techniques d’investigation fondées sur les traces et regroupe les matières scientifiques ou pratiques telles que la biologie, la chimie ou la physique, l’informatique utilisées à des fins d’investigations.
Il existe une multitude de traces qui peuvent être exploitées par les fonctionnaires de la police scientifique dans une enquête criminelle.
On parle beaucoup des traces papillaires ou des traces biologiques (ou traces ADN) qui sont les plus fréquentes. La morphoanalyse des traces de sang est aussi régulièrement mise en avant, bien aidée par les séries à succès comme Dexter. Pourtant, la variété des traces rencontrées lors des investigations est forte et ne se limite pas seulement à ces deux types de traces.
Par exemple, on peut évoquer les :
Cette variété de traces donne lieu à de multiples spécialités dans les laboratoires de PTS. Dactyloscopie, balistique, documents, chimie, biologie, en sont quelques exemples.
En criminalistique, la trace ou l’empreinte n’ont pas la même signification.
La trace est la résultante d’une action passée qui peut être révélée, observée puis relevée sur une scène d’infraction. Elle est un élément souvent partiel et fragmentaire. Elle peut être latente, visible, moulée (en 3 dimensions).
L’empreinte, quant à elle, est le résultat du prélèvement direct et complet sur un objet ou un individu.
Par exemple, une trace digitale est une trace de doigt sur une scène d’infraction. Une empreinte digitale est un déroulé complet du doigt d’un individu après encrage ou numérisation.