Les murs sont blancs et les ordinateurs sont reliés au fichier national des empreintes digitales. Une cellule autoclave permet de révéler certains types de traces relevées sur les scènes de crimes et délits. Et une pièce spécifique munie de grandes tables d’un blanc immaculé conserve avec soin les traces d’ADN.
À Périgueux, le nouveau laboratoire de la cellule d’identification criminelle du groupement de gendarmerie de la Dordogne, bien que plus petit, ressemble à ceux que l’on peut voir à la télé dans des séries comme « Les Experts ».
En fonctionnement depuis un mois, il devrait recevoir très prochainement la certification européenne. « Celle-ci permet de garantir la qualité des analyses, afin que les preuves scientifiques apportées dans une affaire judiciaire ne puissent pas être contestées lors du procès », explique le colonel Antoine Bréard de Boisanger, chef du groupement de gendarmerie de la Dordogne.
Les cambriolages aussi
C’est dans ce local situé dans les bureaux de la gendarmerie, boulevard Bertran-de-Born à Périgueux, qu’arrivent les empreintes digitales et l’ADN (sous forme de traces capillaires, de sperme, etc.) relevées sur une scène de crime ou de délit commis sur le département.
« Le grand public ne le sait pas forcément mais, en dehors des crimes, on a recours aux techniciens de l’identification criminelle presque systématiquementdans le cadre de cambriolages ou pour certaines dégradations, sur des voitures par exemple », explique le colonel.
Il y voit là une raison du « bon taux d’élucidation » obtenu par les compagnies de gendarmerie du département en 2013, de l’ordre de « plus de 20 % » en matières de vols et de cambriolages.
Les quatre techniciens de la cellule basée à Périgueux interviennent systématiquement sur les crimes (comme cet été à Saint-Sulpice-de-Mareuil où une femme est soupçonnée d’avoir tué d’un coup de hache son compagnon). Ils prélèvent et analysent les empreintes digitales en les inscrivant au fichier central. Pour l’ADN, ils sont formés à prélever les traces et à les conserver, avant de les envoyer dans un laboratoire spécialisé. Ils sont aussi formés en balistique (pour analyser le trajet d’un projectile ou d’une balle). La Dordogne étant un territoire rural, ils interviennent aussi régulièrement lors desuspicions de pollution, comme dans les cours d’eau par exemple.
Pour les délits, ils sont relayés par les 100 gendarmes formés dans les brigades du département. « En Dordogne, un gendarme sur six est capable de faire des prélèvements lors d’affaires “simples”. C’est une volonté du groupement de la Dordogne. Et cela porte ses fruits », explique le colonel.
« Aujourd’hui, l’aveu, ce n’est plus la reine des preuves. Ce sont les éléments de police scientifique. » Il prévient : « Désormais, chaque personne qui commet un crime laisse des traces que nous pouvons analyser et rentrer dans un fichier informatique. Cela conduira à l’élucidation de l’affaire à un moment où à un autre. »
es murs sont blancs et les ordinateurs sont reliés au fichier national desempreintes digitales. Une cellule autoclave permet de révéler certains types de traces relevées sur les scènes de crimes et délits. Et une pièce spécifique munie de grandes tables d’un blanc immaculé conserve avec soin lestraces d’ADN.
À Périgueux, le nouveau laboratoire de la cellule d’identification criminelle du groupement de gendarmerie de la Dordogne, bien que plus petit, ressemble à ceux que l’on peut voir à la télé dans des séries comme « Les Experts ».
En fonctionnement depuis un mois, il devrait recevoir très prochainement la certification européenne. « Celle-ci permet de garantir la qualité des analyses, afin que les preuves scientifiques apportées dans une affaire judiciaire ne puissent pas être contestées lors du procès », explique le colonel Antoine Bréard de Boisanger, chef du groupement de gendarmerie de la Dordogne.
Les cambriolages aussi
C’est dans ce local situé dans les bureaux de la gendarmerie, boulevard Bertran-de-Born à Périgueux, qu’arrivent les empreintes digitales et l’ADN (sous forme de traces capillaires, de sperme, etc.) relevées sur une scène de crime ou de délit commis sur le département.
« Le grand public ne le sait pas forcément mais, en dehors des crimes, on a recours aux techniciens de l’identification criminelle presque systématiquementdans le cadre de cambriolages ou pour certaines dégradations, sur des voitures par exemple », explique le colonel.
Il y voit là une raison du « bon taux d’élucidation » obtenu par les compagnies de gendarmerie du département en 2013, de l’ordre de « plus de 20 % » en matières de vols et de cambriolages.
Les quatre techniciens de la cellule basée à Périgueux interviennent systématiquement sur les crimes (comme cet été à Saint-Sulpice-de-Mareuil où une femme est soupçonnée d’avoir tué d’un coup de hache son compagnon). Ils prélèvent et analysent les empreintes digitales en les inscrivant au fichier central. Pour l’ADN, ils sont formés à prélever les traces et à les conserver, avant de les envoyer dans un laboratoire spécialisé. Ils sont aussi formés en balistique (pour analyser le trajet d’un projectile ou d’une balle). La Dordogne étant un territoire rural, ils interviennent aussi régulièrement lors desuspicions de pollution, comme dans les cours d’eau par exemple.
Pour les délits, ils sont relayés par les 100 gendarmes formés dans les brigades du département. « En Dordogne, un gendarme sur six est capable de faire des prélèvements lors d’affaires “simples”. C’est une volonté du groupement de la Dordogne. Et cela porte ses fruits », explique le colonel.
« Aujourd’hui, l’aveu, ce n’est plus la reine des preuves. Ce sont les éléments de police scientifique. » Il prévient : « Désormais, chaque personne qui commet un crime laisse des traces que nous pouvons analyser et rentrer dans un fichier informatique. Cela conduira à l’élucidation de l’affaire à un moment où à un autre. »
SOURCE : http://www.sudouest.fr/