Le témoignage de Céline qui travaille en SRIJ (aussi appelé SRPTS en 2023) fait partie des différents témoignages d’ASPTS que nous avons pu obtenir pour découvrir les différents métiers de la police scientifique.
Interview de Céline (30 ans), ASPTS de Police Technique et Scientifique, affectée en SRIJ
Depuis combien de temps travaillez-vous dans la Police Technique et Scientifique ?
Depuis un peu plus de deux ans.
Comment avez-vous intégré la police technique et scientifique ?
Par concours externe ASPTS (Agent Spécialisé de la Police Technique et Scientifique).
Quel est votre niveau d’étude ?
Bac +5
En quoi consiste votre travail au quotidien ?
Nous intervenons sur toutes les formes de criminalités. Du simple vol par effraction à l’homicide. Lorsqu’il n’y a pas d’activité nous sommes au bureau pour sortir nos dossiers ou dans l’attente d’une mission.
Quelle est la partie préférée de votre travail ?
Sortir sur le terrain pour de grosses missions.
Quelle est la plus belle affaire que vous ayez eu à traiter ?
Un homicide d’une prostituée, 12h de travail sur les lieux.
Quels sont les plus grands inconvénients de votre métier ?
Les permanences, pendant une semaine on peut intervenir 7j/7, 24h/24…
Quels sont les types de dossier que vous gérez ?
Surtout des vols par effraction, mais aussi des viol, agressions, suicide, tentative ou homicide, incendies,…. Bref toutes sortes de missions différentes.
Quelle est la plus grosse partie de votre travail ? Est-ce le terrain, les analyses ou la rédaction des rapports ?
En fonction de la mission ça change. Mais c’est majoritairement de la rédaction de rapports.
Avez-vous déjà assisté à une autopsie ? N’est-ce pas trop difficile à supporter ?
Oui, j’ai déjà assister à plusieurs autopsies.
Ce n’est pas difficile si on arrive à « déshumaniser » la personne décédée.
Y a-t-il de grosses différences entre un Ingénieur, un Technicien et un ASPTS ?
Non pas vraiment au niveau terrain, maintenant au niveau des labos il y a peut-être des différences.
Avez vous déjà participé à des actions de communication, des actions de formation ou à des conférences, des sommets internationaux ?
Oui, mais pas depuis que je suis dans la police scientifique
Travaillez-vous avec d’autres institutions que la police et la justice (gendarmerie, polices étrangères, Interpol) ?
Il nous arrive de travailler avec la gendarmerie, la police allemande et les douanes.
Comment voyez-vous votre avenir ?
Je ne sais pas, peut-être pas dans ce métier. On verra…
Intéressé(e) par d’autres témoiganges d’ASPTS ? Découvrez le témoignage d’Elisabeth qui travaille en SLPT ou encore le témoignage de Floriane récente lauréate du concours.